Doctorant ADEME/INRAE Email : aymeric.mondiere@inrae.fr Adresse postale : INRAE Bretagne-Normandie, UMR SAS, 65 rue de St-Brieuc, CS 84215, 35042 Rennes Cedex, France Disciplines : agronomie, zootechnie Mots-clés : évaluation environnementale, biodiversité, services écosystémiques, systèmes d’élevage

Recherche

Thèse : Performance environnementale de fermes d’élevage visant la restauration de la biodiversité au sein de leur système

Les fermes d’élevage agroécologiques (basant leur système de production sur les processus écologiques) jouent un rôle prépondérant pour répondre aux problématiques environnementales agricoles (impacts environnementaux, perte de biodiversité, etc.). Il est important d’évaluer les performances environnementales de ces fermes. Ces dernières ont trois fonctions : produire, fournir des services écosystémiques (SE) et maintenir la biodiversité des agro-écosystèmes. Les évaluations environnementales actuelles se focalisent principalement sur la production. Or évaluer leurs performances environnementales globales devrait prendre en compte les trois fonctions.

La thèse vise à élaborer une approche combinant et ajustant trois méthodes déjà existantes pour évaluer les performances environnementales globales des fermes d’élevage agroécologiques. Pour cela nous évaluons indépendamment les trois fonctions :

1. les impacts environnementaux de la production agricole avec l’analyse du cycle de vie (ACV),
2. les services écosystémiques fournis avec un modèle spécifique,
3. le potentiel de biodiversité hébergée, avec une méthode reliant biodiversité et intensité des pratiques d’élevage.

L’évaluation de chaque fonction sera reliée à plusieurs indicateurs. L’approche finale combinera les indicateurs complémentaires de ces trois méthodes pour proposer une évaluation globale de la performance environnementale des fermes d’élevage agroécologiques. Des liens entre l’évaluation des trois fonctions et le degré d’agroécologie de fermes partenaires seront identifiés. Cette approche pourrait être validée avec un réseau d’exploitations plus conséquent puis utilisée afin de prendre en compte les fonctions non productives des élevages dans la rémunération des exploitants.