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Dernière mise à jour : Mai 2021

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UMR1348 PEGASE

L’amélioration de la production laitière des races bovines ne permet pas de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre du cheptel français. Une étude par modélisation.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre du cheptel français
Élaboration d’un modèle du cheptel bovin français pour tester différents scénarios d’intensification de la production de lait par vache. Un outil pour identifier les critères les plus pertinents pour accroître l’efficience productive et environnementale du cheptel français.

Considérer l’ensemble du cheptel bovin pour évaluer l’efficience des stratégies de mitigation

L’élevage de ruminants est au cœur des enjeux en agriculture sur la réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur l’efficience d’utilisation des ressources.
La solution prônée pour réduire la contribution de l’élevage bovin à ces émissions consiste généralement à mettre en avant les bénéfices de la spécialisation des races bovines en lait et en viande qui a permis un progrès génétique rapide afin d’accroître la production de lait des vaches laitières et la production de viande des races bouchères.
Des articles récents (Capper et al 2009) défendent l’idée que cette intensification de la production laitière des vaches permet de réduire considérablement l’impact de l’élevage sur les émissions de gaz à effet de serre. Ces travaux omettent de prendre en compte que l’augmentation de production de lait se traduit par une baisse de la production de viande associée au sein du troupeau laitier. L’évaluation de l’efficience du troupeau bovin liée à cette co-production est donc difficile, mais nécessite de considérer l’ensemble du cheptel bovin.
Pour contourner cette difficulté, nous avons développé un modèle du cheptel bovin français, basé sur les données statistiques de la base de données nationale identification (BDNI) et les données des abattoirs, pour tester différents scénarios d’évolution de la production des vaches et de leurs performances sur les émissions directes et indirectes (mais pas sur les émissions induites en amont) nécessaires à l’inventaire national.
Ce modèle a été calibré sur la situation du cheptel bovin français en 2010 avant de tester d’autres scénarios pour trouver le nombre de vaches laitières et allaitantes nécessaires pour rééquilibrer les productions nationales et pour calculer les émissions de GES associées.

Des scénarios d’évolution de la production de lait sur les émissions directes et indirectes

Trois scénarios autour de la production de lait ont été testés.
Dans le premier scénario, la production de lait des vaches Prim’Holstein a été augmenté de 20%, sans changer les autres paramètres (DI+) ou en admettant que la productivité numérique allait décroître suite à l’augmentation de l’intervalle vêlage-vêlage des vaches fortes productrices (DI-). Les effectifs des vaches étaient optimisés pour maintenir constante la production de viande bovine et de lait dans un premier temps.
Les scénarios DI+ et DI- s’équilibrent en compensant assez largement la baisse du nombre de vaches laitières par une augmentation du nombre de vaches allaitantes. La baisse des émissions totale de GES du troupeau laitier n’est que de -0,8% dans le scénario DI+, et on assiste même à une légère augmentation des émissions de GES de +0,5% dans le scénario DI-.
Dans un second temps, un troisième scénario avait pour objectif de produire 25% de lait en plus (fin de quota par exemple) sans changer la production de viande avec les paramètres du cheptel français actuel. On observe que ce scénario n’accroît les émissions GES du cheptel bovin que de 3,9%. Ces émissions n’incluent pas les émissions induites en amont pour la production des aliments nécessaires à cette production.

Holstein Normande

Mieux appréhender la complexité de la diversité des modes de production de lait et de viande

Ce modèle peut être largement réutilisé pour tester différents scénarios d’évolution du cheptel bovin sur les émissions de GES au niveau du lait mais également au niveau de la viande. Il doit permettre d’appréhender la complexité de la diversité des modes de production de lait et de viande dans l’efficience globale du cheptel bovin, et montre que la productivité par animal n’est pas toujours le critère le plus pertinent pour accroître l’efficience productive et environnementale. D’autres simulations préliminaires montrent que la finition précoce des animaux du cheptel laitier en veaux de boucherie, en grande partie liée à la holsteinisation du troupeau français, a un coût GES important et qu’une finition plus tardive permise par des races laitières mieux conformées ou par l’utilisation de semences sexée en élevage laitier permet de réduire plus efficacement les émissions de GES.

Références bibliographiques

  • Puillet L., Agabriel J., Peyraud J.-L., Faverdin P. 2014. Modelling cattle population as lifetime trajectories driven by management options. A way to better integrate beef and milk production in emissions assessment. Livestock Science, 165: 167-180. (DOI)
  • Modèle Canapom sous Gams [lien ?]
  • Capper, J. L., R. A. Cady, and D. E. Bauman. 2009. The environmental impact of dairy production: 1944 compared with 2007. Journal of Animal Science 87:  2160-2167. (DOI)

Contact

Philippe Faverdin, équipe systèmes laitiers