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La valorisation des déchets, au cœur de l’économie circulaire, suscite des questions sur les risques sanitaires liés à la gestion des déchets de cuisine et de table (DCT) produits par les ménages et les gros producteurs (restaurants, cantines…).

Dans le cadre des concepts « One Health » et « Ecologie Urbaine », le rôle du stockage et du compostage de proximité (partagé et autonome en établissement) de ces biodéchets dans les voies de transmission des pathogènes en zone urbaine est l’un des axes de recherche qui nécessite d’être précisé.

Commencé en 2021, le projet vise notamment à évaluer la prévalence de bactéries pathogènes dans des DCT produits à l’échelle d’un territoire (Rennes Métropole) et dans des composts de DCT.

Dans cette optique, les scientifiques d’OPAALE effectuent des prélèvements et caractérise d’un point de vue physicochimique et microbiologique les DCT produits par 30 sites (ménages, cantines, restaurants, commerces) de l’agglomération rennaise, et les composts obtenus par 4 de ces sites.  

Depuis 10 ans, le site INRAE dispose d’un traitement par compostage des déchets de la cantine du personnel. Le site est l’un des 4 sites de compostage de proximité sélectionnés et suivis par l’UR OPAALE dans le cadre du projet Microbiowaste.

Le 2 juin dernier, le site de compostage collectif installé sur le site INRAE du Rheu a fêté ses 10 ans en présence des collègues « joyeux composteurs », ainsi que notamment de Rennes Métropole avec Laurent Hamon, vice-président Déchets et économie circulaire, de représentants de la ville du Rheu et de l’équipe restauration de l’ESAT du Pommeret.

Cet anniversaire fut l’occasion de présenter les premiers résultats du projet Microbiowaste à l’ensemble de la communauté venue fêter ce site de compostage collectif.

Composteurs sur le site du Rheu	DCT du Rheu	Compost tamisé du Rheu