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Dernière mise à jour : Mai 2021

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Institut de Génétique, Environnement et Protection des Plantes

Légumes

Contexte et enjeux

choux

LeReu

La France est le troisième producteur européen de légumes de l’UE 28, derrière l’Espagne et l’Italie.

En 2010, la filière « légumes » française représentait une superficie de 201 650 ha, soit un peu moins de 0,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU). Les productions légumières sont présentes dans 6 % des exploitations agricoles mais, concentrées dans certains bassins de production (Sud-Est, Bretagne, Aquitaine…), elles peuvent occuper localement une part très importante de la SAU. La production française de légumes est d’environ 5,5 millions de tonnes en volume et de 3 milliards d’euros en valeur (4 % de la valeur de la production agricole française). Les importations de légumes frais (1,6 millions de tonnes) dépassent largement les exportations (0,9 million de tonnes) ce qui se traduit par un déficit commercial annuel de l’ordre de 0,7 milliard d’euros. Pour les légumes destinés à l’industrie, la filière française est leader européen en fabrication de conserves (hors tomate) et conforte sa seconde position en légumes surgelés. Par ailleurs, cette filière revêt une importance particulière en matière d’alimentation compte tenu des bienfaits démontrés de la consommation de fruits et légumes sur la santé et des recommandations à les consommer en plus forte quantité.

 Sur le plan économique, au cours de la dernière décennie, la filière légumière française affiche une perte de compétitivité pouvant s’expliquer par :

  • des coûts de production plus élevés que ses principaux concurrents, surtout pour la main d’œuvre avec une accessibilité à la main d’œuvre saisonnière plus difficile;
  • un contexte « usages phytosanitaires orphelins » particulièrement prégnant sur une majorité d’espèces légumières qui fragilisent de nombreuses exploitations légumières ;
  • une concentration et une performance des stations de conditionnement insuffisantes relativement aux concurrents étrangers ;
  • une organisation collective insuffisante pour définir des stratégies cohérentes conciliant performances économiques, environnementales et sociales.

 Les principales faiblesses et menaces des filières légumières françaises sont :

  • la diminution du nombre d’acteurs publics ou privés opérant dans le domaine de la sélection variétale, diminution qui induit une perte de capacité d’innovations pour répondre aux attentes de tous les acteurs de la filière ;
  • des investissements et des coûts de production très élevés[1], en particulier la main d’œuvre qui peut représenter pour certaines productions (poireau, artichaut, salade, fraise…) plus de 40 % du coût de production spécifique ;
  • une distorsion de concurrence au niveau international et européen, notamment en termes de coût de la main d’œuvre et de réglementation (travail, produits phytosanitaires) ;
  • une protection des cultures encore très dépendante de la lutte chimique et donc peu adaptée aux nouveaux enjeux environnementaux, avec des usages orphelins pas toujours compensés par les extensions d’usages, des solutions de bio-contrôle encore en nombre insuffisant ;
  • une assez forte dépendance énergétique, notamment pour les cultures sous serre ;
  • une augmentation du risque de limitation d’accès à la ressource en eau d’irrigation.

Sur le plan scientifique, l’analyse bibliométrique des publications scientifiques mondiales de la période 2000-2012 montre que la France se situe au 11ème rang mondial et que ce rang est stable. Les recherches actuellement conduites en France apparaissent en adéquation avec les attentes des acteurs des filières et celles de la société. L’analyse des publications scientifiques de l’INRAE de 2010 à 2012 indique que 57 % d’entre elles concernent la maitrise des bio-agresseurs, 30 %  les techniques culturales, 18 % l’amélioration variétale et 16% la qualité des produits et l’alimentation.

(d’après la note GIS PIClég, Chantier Agriculture et Innovation 2025, juin 2015)

[1] L’investissement pour la construction d’une serre s’élève entre 0,3 et 1,3 millions d’€/ha selon le type de couverture et le niveau d’équipement. Le coût de production de la carotte et celui du poireau sont respectivement 1,5 et 2,5 fois supérieurs à celui du blé.

Principales thématiques 

1- Recherche de stratégies de contrôle des ravageurs en brassicacées légumières (brocoli, chou-fleur, navet) : mouche du chou Delia radicum, pucerons, lépidoptères défoliateurs.

  • Etude de l’impact du paysage sur les populations de ravageurs et d’auxiliaires
  • Lutte biologique par conservation et biocontrôle
  • Stratégies push-pull
  • Impact des pratiques culturales
  • Intégration des modes de gestion étudiés dans les itinéraires techniques

2- Conception et évaluation de systèmes de culture innovants en cultures légumières

  • Systèmes légumiers d’industrie en partenariat avec des agriculteurs, coopératives et industriels
  • Systèmes légumiers de plein champ destinés au marché du frais
  • Développement d’outils d’évaluation multicritère de la durabilité des systèmes de culture (DEXiPM-FV)

3- Animation du GIS Production Intégrée en Cultures légumières (GIS PIClég)

4- Présidence ou participation aux conseils scientifiques de structures professionnelles nationales (ANIFELT et CSU)

Contribution de l'IGEPP

  • 3 enseignants chercheurs, 1 ingénieur de recherche, 2 doctorants, 3 CDD et 2 techniciens.
  • Ces programmes utilisent l’ensemble des infrastructures et plateaux sur les sites du Rheu et bénéficie d’un accès privilégié à l’Unité Expérimentale de La Motte.
  • Les agents impliqués en recherche sur les cultures font partie de l’équipe Ecologie et Génétique des Insectes (EGI).

Partenaires

  • Instituts techniques (CTIFL et UNILET)
  • Stations régionales d’expérimentation en Bretagne (CATE, Terre d’Essais), en Normandie (SILEBAN), en Aquitaine (INVENIO), en Poitou-Charentes (ACPEL) en Midi-Pyrénées (CEFEL) et en PACA (APREL)
  • Chambres d’agriculture
  • Associations d’Organisation de Producteurs (CERAFEL, AOP Jardins de Normandie, AOP Carotte de France)
  • Industriels (Picard surgelés, Ardo)
  • Coopératives Triskalia et Agrial
  • Légumes de France
  • Instances professionnelles agricoles (ANIFELT, CSU)
  • Membres du GIS PIClég
  • Chaire Agriculture Ecologiquement Intensive
  • Nombreux producteurs agricoles dans les régions citées ci-dessus