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Thèse débutée le 15 novembre 2016, soutenue le 19 mai 2020
Financement : CIFRE
Encadrants Igepp : Eric Grenier, Josselin Montarry, Sylvain Fournet

Résumé : Les nématodes à kyste sont d’importants parasites des cultures, causant des pertes économiques élevées. Chez ces nématodes, l'éclosion est stimulée par les exsudats radiculaires libérés par la plante hôte. Le retrait des derniers nématicides nécessite le développement de solutions alternatives pour protéger les cultures. Ainsi, l’utilisation d’exsudats radiculaires pour provoquer une « éclosion suicide » des nématodes en l’absence de plantes hôtes représente un intérêt dans le management de ces parasites. Cette thèse visait à anticiper l'efficacité de cette stratégie, en prenant compte la diversité génétique côté nématodes et la composition microbiotique des sols. Tout d’abord, le niveau de dépendance entre les exsudats radiculaires d'espèces sauvages de Solanum et les  populations de Globodera pallida sur le trait de vie éclosion a été évalué et a mis en évidence un effet fort de la provenance géographique des exsudats. Ensuite, les exsudats radiculaires de différentes espèces végétales ont été testés sur l'éclosion de populations représentatives de la diversité génétique de trois nématodes à kyste. Malgré des différences significatives obtenues entre les populations pour une espèce de nématode donnée, les exsudats radiculaires permettent une éclosion importante des nématodes. Enfin, l'impact des communautés microbiennes du sol sur l'efficacité des exsudats radiculaires a été mesuré. Des différences significatives d'éclosion suicide entre différents sols ont été obtenues, mais avec un taux d'éclosion élevé. Ces travaux fournissent des éléments clés pour l’utilisation d’exsudats radiculaires comme nouvelle stratégie de biocontrôle

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